« L’œuvre Amour et Gratitude existe à présent dans une version inédite.

La version originale d’Amour et Gratitude a été couronnée d’un enregistrement professionnel avec les musiciens de l’orchestre de Sofia en Bulgarie en 2024, cette même année une deuxième version est née, sublimée par la voix de Kelly Aura, et en cette année 2025 une nouvelle version inédite et inouïe voit le jour, inspirée de ma rencontre avec Christophe Clergue, inventeur génial des enceintes ShinVav Audio, uniques au monde. Dans nos échanges passionnants, j’ai été émerveillé d’entendre : « Je ne peux plus entendre de musique en gamme tempérée ».

Jusqu’alors ma musique était en gamme tempérée, en tant que musicien souhaitant enregistrer avec des musiciens d’orchestre, j’avais fait le deuil de l’accordage naturel, car les instruments classiques fonctionnent quasiment exclusivement en tempérament égal. Et pourtant l’importance de cette question est si grande, qu’elle fut partie des toutes premières révélations sur le langage musical que j’ai reçues en 2008 et qui ont ensuite initié toutes les années de travaux de recherche menés au travers des nombres, sons, formes et couleurs de ce langage.

Tel que cela m’a été révélé, le tempérament naturel ou égal de la gamme est bien au-delà d’une question de points de vue d’accordage de celle-ci, qui viendrait comme une considération en aval de ce qu’est une gamme. C’est en effet tout le contraire, il n’y a pas de genèse de la gamme sans cet accord naturel et véritable, et cette question vient donc en amont de la gamme elle-même, toute la genèse de la gamme elle-même en dépend intrinsèquement. C’est donc non seulement de dire que sans cet accordage nous détruisons la gamme, mais de dire que sans cet accordage même la gamme n’existerait tout simplement pas. Si nous allons jusqu’au bout de ce point de vue, nous découvririons que tout autre accordage tue littéralement la gamme.

Il s’agit donc bien plus qu’un accordage, il s’agit de vie. Il s’agit d’un état dans lequel la gamme est donc en vie ou morte, et donc de musique vivante ou bien de musique morte.

Il y a une tonne de considérations sur le 432 Hz alors que la question du diapason est secondaire. Nous pouvons avoir une musique vivante en 440 Hz et une musique morte en 432 Hz.
Cette question est si secondaire que tout ce qui circule à ce sujet est proche du ridicule en comparaison de l’importance du choix du tempérament, qui semble totalement ignoré, montrant une fois de plus comment notre monde semble tourner à l’envers.

Je savais qu’un jour ma musique fonctionnerait à partir de cette gamme vivante qui m’a été révélée en 2008, la rencontre avec Christophe Clergue en 2025 en a été le tournant.

Aussi j’ai entièrement repris cette œuvre, je me suis séparé des musiciens de l’orchestre de Sofia et j’ai implanté à la place les sons vivants de l’orchestre accordé en tempérament naturel et vivant.

J’ai écouté le résultat comparatif sur les ShinVav Audio de Christophe Clergue, et j’ai vécu quelque chose que je n’aurais jamais cru vivre, celle de préférer cette nouvelle version créée par mes propres moyens plutôt que celle enregistrée avec pourtant l’excellence des musiciens bulgares. Jamais je n’aurais cru que je puisse préférer cette version fabriquée de mes mains plutôt que des leurs.
Et pourtant la magie inexplicable au-delà des mots ne trompe pas, il y a un avant, un après, la mort d’un côté, la vie de l’autre avec l’impossibilité de faire marche arrière.

La musique, c’est le souffle de l’esprit, le sonore en est le corps, le calice.
L’esprit de ma musique a toujours été vivant mais son corps était mort, cela ne m’a jamais empêché d’en percevoir et recevoir la beauté, mais son impact jusque dans la cellule du corps en a considérablement jusqu’alors été limité par sa dimension sonore morte.

Et que peut transmettre un son mort à des cellules vivantes si ce n’est la mort ?
« Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique. » Platon

Voici la toute première version entièrement vivante d’Amour et Gratitude qui contient non seulement le souffle de l’esprit mais aussi le souffle de vie de cette œuvre dont les mots ont été découverts par le docteur Masaru Emoto comme étant ceux qui, par excellence, sont source du vivant et régénèrent le vivant dans leur pureté originelle !

Puisse cette œuvre insuffler sa vie, celle de son esprit et de son corps sonore vivant en vous et à travers vous. »

Yves Ruhlmann