✨ La Beauté du Langage Musical Révélée ✨

La Beauté, essence du langage musical

Nous passons tellement facilement à côté de la beauté véritable, et pour cause, nous avons tendance à réduire ce qui nous dépasse au plus petit dénominateur commun de nos croyances limitées, fussent-elles religieuses, théoriques ou scientifiques. La Beauté véritable n’a que faire de nos croyances limitantes, elle était là avant nous et elle sera là après nous. La véritable beauté est universelle et non conceptuelle, elle existait bien avant notre éducation et nos cultures. Le peintre n’a pas créé la couleur, il compose avec, de même nous n’avons pas créé le langage musical, nous l’utilisons.

La beauté n’a jamais été comprise, ni par les religions ou doctrines qui ont cherché à se l’approprier, ni par notre arrogance scientifique ou philosophique qui en exclut l’existence. La beauté n’a rien à voir avec des jugements de valeur ; elle ne se définit pas par des contrastes de bien ou de mal, ni par aucune dualité. Elle n’appartient à personne, elle est tout simplement, comme une essence.

Comment est-il possible que nous nous soyons perdus au point que l’éducation musicale en fasse une éviction complète, et qu’à aucun moment, dans un parcours de formation de haut niveau, son nom ne soit prononcé sérieusement ? A-t-on peur de retourner dans les rouages d’un obscurantisme religieux ? Les religions se sont-elles tellement approprié son concept, qu’on en vient à croire que, pour continuer à s’en affranchir, il faut nier la beauté ? Ou bien notre arrogance scientifique est-elle si grande que, étant incapables d’écrire l’équation mathématique de la beauté – ce qui nous permettrait de la contrôler – nous préférons en nier l’existence même ?

Comment a-t-on pu en arriver au point que même le compositeur du Finale de L’Oiseau de feu en vienne lui-même à renier sa création, en affirmant que la musique n’exprime rien ? Et là où le serpent se mord la queue, c’est lorsque l’on prend peur que la beauté puisse naître dans la plus grande simplicité. Et mince alors… Les non-savants, les païens, peuvent aussi en être des véhicules ? Au diable la musique commerciale ! Seule la grande musique… bref, vous m’avez compris.

Enfin bref, au fond, tout n’est qu’une question de regard : ici, c’est celui de la beauté véritable qui est choisi, non comme une vérité absolue, mais comme une perspective. Et si un simple changement de point de vue pouvait nous permettre d’observer, de recevoir une réalité dont nous ne soupçonnions pas même l’existence ?

Et c’est justement sous cet angle que le langage musical est observé et décortiqué, afin d’être mieux offert et reçu, dans la vision qui est proposée ici. Pas pour créer une nouvelle religion ou une nouvelle philosophie, pas pour avoir raison, mais simplement pour accueillir infiniment plus de ce langage que ce que nous nous permettons d’en recevoir habituellement. Et si cela était plus grand que nous ? Et si percevoir cela ne nous diminuait pas, voire même le contraire ? Et si nous pouvions l’accueillir sans nos jugements, simplement en recevant ? Et s’il n’était plus le temps de la science seule, mais de la conscience ?

La mission des enseignements de « La Beauté du Langage Musical Révélée » est de nous ouvrir à une conscience plus vaste. C’est dans cette délicatesse que s’offrent à nous de nouvelles et innombrables perspectives inouïes, pour tous les musiciens et compositeurs désireux de recevoir plus que jamais ce langage merveilleux sans passer à côté de sa véritable essence : la beauté.

Yves Ruhlmann

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